une exposition à sept temps de Melik Ohanian
Centre d'Art - Les Eglises - Chelles
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Un déplacement constant et toujours maintenu : tout au long de la présence de Melik Ohanian aux églises, où, selon son habitude il s'invite autant qu'il est invité, il ne peut être question pour lui que d'habiter les choses, les lieux, les espaces et les temporalités.
Il s'agit d'une présence à être pour l'artiste autant que pour le visiteur.
Alors il opte pour le déplacement permanent des modalités, des pensées et des formes de l'exposition, pour la donner à voir dans une exceptionnalité travaillée et réfléchie, comme une forme de vie que sont, peuvent ou doivent être les conditions de sa perception.
Mettre (ou remettre) en circulation, en mouvement, ou bien laisser se mouvoir les choses, ou les éléments, tout en prenant soin d'organiser leurs résonances aux durées variables, tous ces « points d'intentions » marquent peu à peu les contours de ce territoire, et le temps dans lequel Melik Ohanian réside momentanément. Ces « points d'intentions » se manifestent en autant d'activations et de rencontres successives programmées au cours de l'exposition.
Une invitation à l'expérience de "l'in situ" de l'exposition même, à la confluence de l'attention et de l'intention.
Melik Ohanian réactive un processus spécifique (enactment) qui qualifie depuis longtemps un engagement artistique interrogeant ce qui fait œuvre et ses principes de production (encampment).
Mobile dans le temps (movement) et évolutive dans ses formes (measurement devise), l'exposition interroge ses modalités d'existence, définies par l'artiste dans une durée unique (duration) rythmée du déplacement de ses œuvres (migration) et de perception ressentie par le visiteur au fil de journée singulières (diary). → GLOSSAIRE
Melik Ohanian & Eric Degoutte (juin 2012)
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Samedi 6 octobre de 17:00 à minuit À cette occasion, le centre d’art dévoile les prémices du projet de Melik Ohanian en avant-première.
A Territory of No Event - comment, 2007
Double projection synchronisée, 2x81 diapositives
Word(s), (t)here, 2006
Néon blanc et transformateur, 16x95cm
Living Momento, since 2000
Cuisine arménienne pour les visiteurs de l'exposition
Double projection diapositives qui se révèlent à la tombée de la nuit.
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Concrete Tears, 3451, 2006-2012
3451 larmes de béton, structure inox poli-miroir, 300x300x300 H 470cm
A Territory of No Event, 2007
7 photographies couleur, textes estampés, 7 éclairages, 7x 30x40cm
Futuring (planet), 2011
Verre 33 cm diam. socle bois et miroir, 1m3
Return From Memory, 2008
4 caissons lumineux animés, impressions Duratrans, 4x 120x180cm
You are mY destinY - comment, 2003
Bois, plaquage en noyer d'Amérique, 46x90x90cm, et livre 82 pages
Datcha Project - Tools #004, 2003
Maquette circulaire en polystyrène, Diam.210cm H 25cm
Word(s), (t)here, 2006
néon blanc et structure mobile. 95xH150cm
Philosophic Dub, 2008
Soundtrack playing everyday at 11:13 and 16:08. Duration: 60mn
Les Réverbères de la Mémoire - model, 2010-2014
Maquette pour le Monument Arménien de Genève. 80cm
Trouble Time(s), 2008
Horloge verre dépoli, Edition Limitée, Diam.28cm
Selected Recording #113
Tirage unique, 124x187cm
Les œuvres se déplacent, apparaissent ou disparaissent pendant cette temporalité de l'exposition.
TIME 02.01 [13 octobre] / TIME 02.02 [19 octobre] / TIME 02.03 [22 octobre] TIME 02.04 [26 octobre] / TIME 02.05 - MUTATION [28 octobre]
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Points de vue
Révolution
Élévations
Statements
Chorégraphie
Émotion
Notice
Enactment
Switch
And PRÉSENCES From Up to Down...
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Tent / 4 people. Dimensions: 2.10x5.60m H3m Surface:11.73m2
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Tent / 4 people. Dimensions: 2.10x5.60m H3m Surface:11.73m2
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Working camp: 15m cover fabric between the two tents
Concrete Tears, 3451, 2006-2012
3451 larmes de béton, structure inox poli-miroir, 300x300x300 H 470cm
Word(s), (t)here, 2006
néon blanc et structure mobile. 95xH150cm
Pendant 7 jours et 7 nuits, Melik Ohanian occupe l'espace des églises entouré d'un groupe d'étudiants de l'école des Beaux-Arts de Montpellier et d'un jeune astrophysicien. En huis clos, ils mènent un travail collectif et continu.
{ Melik Ohanian : MO : color: violet; }
{ Maxime Boutin : MB : color: kaki; }
{ Edouard Lecuyer : EL : color: red; }
{ Julien Borrel : JB : color: jaune; }
{ Sarah Vialle : SV : color: vert anis; }
{ Vahan Soghomonian : VS : color: vert; }
{ Nicolas Lebrun: NL : color: bleu; }
{ Garance Malivel: GM : color: red; }
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
déplacement - direction - ici, là-bas - installation du camp 11 et camp 13 dans l'axe prévu - l'absence du jeune physicien me pose question - il va falloir improviser - chaque chose prends place petit à petit - la nuit s'annonce fraîche - mais calme. 1er repas ensemble - quelques repères se prennent - couché camp 11, tous ensemble pour se réchauffer - mais milieu de nuit, changement de camp - direction camp 13 - plus froid - mais plus silencieux - il faut récupérer de l'ascension - emmitoufflé.
Arrivée au lieu dit, température fraiche, rencontre dans l'action avec les autres participants - Il nous faut emballer les inspirations-recherches-trouvailles-de l'ancien camps avant de nous lancer dans notre propre mise en place - perception première du lieu, de l'espace. Espace 11 & 13 prennent forme. Petit à petit la luminosité devient artificielle et fait place à un espace fragmenté de manière fonctionnelle - néon repas - néon recherche - lumière orange de l'environnement extérieur, seul intrusion du réel dans le camp, seul désordre lumineux qui semble donner un mouvement à cet espace.Le physicien manque, nous essayons de trouver des informations-pistes- entrée en matière- à travers divers moyens : pour aujourd'hui ce serra au travers de documentation sur l'espace cosmologique qui permet un dialogue intéressant sur la transversalité et le déplacement de notions vers d'autres champs de recherche. Transversalité ( ---- jolie analogie avec le décryptage que nous avons tenté ce soir là) Couché, température froide, fatigue.
L'aventure commence là où chaque protagoniste a déjà battu les sentiers pour se retrouver en un point mobile, dans un compartiment en bout de ligne. Nous sommes en pèlerinage vers un lieu de non culte, un territoire isolé, dont nous connaissons les coordonnées mais ne savons pas à quoi nous attendre car l'environnement à atteindre à la particularité de changer constamment.Arrivés sur place, nous devons déblayer ce qu'il s'y trouve, emballer soigneusement les éléments jonchés dans sur le sol. Nos habitacles de toile et d'aluminium sont construits, il y en a deux et l'emplacement est choisi en fonction de la largeur du terrain, soit en ligne avec un espacement d'environ 20 mètres l'une de l'autre. Entre, une grande toile est accrochée, elle nous permet de camoufler et d'abriter ce qu'il s'y passe en dessous: notre temps présent, et futur; ce à quoi nous sommes destinés.On l'appelle la salle des machines. Doucement nous prenons conscience de notre environnement que nous devons dompter. Nous considérons que chaque recoin du lieu est un pôle spécifique à ce qu'il s'y passe. Le froid constant est à travailler, nous devons nous concentrer et sortir les peaux de bêtes pour nous tenir chaud. Nous réfléchissons à comment nous pouvons nous approvisionner en nourriture. Peut-être y aurait-il de quoi chasser ? Il nous faut trouver un point d'eau. Pas de temps pour un temps de toilette, d'ailleurs nous n'en avons pas encore trouvé la solution.Après avoir fait un premier brief sur le but de notre quête ici, nous allons nous coucher sous le cosmos, expliqué par bob. Il fait froid, je me réveille et déplace mon lit de camp sous la tente, je ne vais pas dormir à la belle étoile. J'ai les pau pières lour des et froi des et puis plus rien.
Nous devions nous retrouvé à 13H15 finalement le décollage est décalé d’une heure. Arrivé sur le lieu 14H30. Réagencement. Montage des deux tentes. Aucune difficulté particulière. Les tentes on été monté face a face, chacune occupe une partie de l’espace qui est composée de deux parties quasiment égales / l’espace de forme rectangulaire / ce rectangle est composé de deux rectangles d’environ 14 pas par 8,5 / De l’intérieure du bâtiment nous voyons l’environnement extérieur à travers de large ouverture.Il est décidé que les choix des films et des tâches du quotidien seront décidés par un programme informatique qui répertorie tout et lance au hasard l’objet ou le nom de la personne concernée.
Ce voyage ne s'annonce pas sous les meilleurs ospices, en effet la météo nous réduit parfois à de petites choses, ces lignes reliants nos métropôles dans des temps toujours plus brefs sont contingent à un monde rural, naturel qui nous rappelle parfois sa présence de manière intempestive. Une heure et demie de retard due à des chutes d'arbres sur les voies, une heure et demie coincé dans une gare, mais qu'est ce qu'une heure et demie par rapport à une vie, à ma vie ou encore à une vie d'arbre. Cela me permet d'entamer une reflexion sur certaines analogies qui existent entre la Science et l'Art: les théorie scientifiques vraies jusqu'à preuve du contraire et les courants artistiques qui tendent à remettrent en cause les mouvements antérieurs, quelque part tout tend vers une abstraction.
Arrivée 14:30. Points de repères : les cabines (camp 11 & 13) - la cuisine (la planque, le nid, le refuge, l'office) - le pont principale (la plateforme de recherche, espace d'exécution, le post de contrôle) - la cale (l'espace moins 1) - la salle des machines (l'espace technique) - SUN (le grand mât, le point de réunion). Température extérieure : 10°C - température intérieure : 6°C. Nombre de participants : 7 (un absent) Couché 01:00.
L'équipe du sud arrive dans le nord. Je dois annoncer une mauvaise nouvelle, je sais depuis quelques jours qu'Alexis, l'astronome, ne prend plus part à l'expédition. L'élément qui devait nous apporter un savoir précis dans son domaine et donc absent. Melik repense le déroulement d'une partie du voyage, est-ce qu'un contact à distance serai possible ? Je dois l'appeller, que l'on reprenne contact.L'espace du campement est dégagé rapidement, la disposition est classique : les deux tentes sont alignées par les flancs, au centre une toile tendu abrite les machines.Nous commençons à bouger le soir même, on parle d'espace et de matière.
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Le jour ne semble pas vouloir se lever, difficulté pour comprendre le rythme du temps et perte des repères premiers. Il semble que nous évoluons dans un film, où plutôt que la manière dont les films agissent sur nous, nous font nous projeter dans une fiction par accoup, arrêt et reprise brusque de la perception-réalité? Il faut dire que le décor environnant est propice à la fiction. Il faut accepter de nous détacher d'un scénario quotidien, accepter que le temps ici doit être perçue autrement-temporalité propre à notre expérience. Organisation-logistique élémentaire pour le bien-vivre du camp. Le lieux-la zone-de notre recherche prend forme de manière fonctionnelle mais nous échappe toujours. J'ai en tête Perec: « J’aimerais qu’il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ des sources : Mon pays natal, le berceau de ma famille, la maison où je serais né, l’arbre que j’aurais vu grandir (que mon père aurait planté le jour de ma naissance) le grenier de mon enfance empli de souvenirs intacts... De tels lieux n’existent pas, et c’est parce qu’ils n’existent pas que l’espace devient question, cesse d’être évidence, cesse d’être incorporé, cesse d’être approprié. L’espace est un doute : il me faut sans cesse le marquer, le désigner, il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête. » Ici le lieu est multiple: on l'habite et on cherche-explore-centre- le lieu de notre recherche. Le soir, encore, nous nous informons sur la cosmologie à l'aide de documentations diverses: Le temps était le domaine de réflexion de la soirée. Couché-fatigue-froid encore et réflexion en marche.
La fumée de ma cigarette crée des motifs fuyants devant mon écran, cela me rappelle en quelque sorte cette distance, cette impossibilité de communiquer avec lui, il interprète, exécute mais ne comprends pas vraiment le cheminement de mes pensées. Cela viendra peut être un jour mais à la minute où il deviendra cette extension de notre pensée, il sera un outil de contrôle de l'autorité.
Je suis le premier levé, c'est mon habitude, je me sens bien. J'observe le lieu désert, sans bruit, j'aime ce calme du matin. Je sais ce que j'ai à faire, j'ai déjà participé à deux reprises à des rencontres dans ce genre, j'allume "ma machine", je me branche. C'est déjà le soir, je n'ai quasiment pas décollé de mon poste, j'ai répondu à de multiples questions, je gère le côté technique, il faut que l'on puisse mettre de la matière en ligne. Le voyage du soir se passe autour du temps, après ça chacun essaie de resistituer aux autres de ce qu'il a compris. Ce bilan est un très bon moment du voyage.
En ce jour, nous avons établi un premier contact avec un autochtone, il était fort étrange et paraissait hostile. Il avait un accent bizarre et cherchait de quoi se nourrir. MO lui coupe un bout d'une miche de pain et lui offre un morceau de fromage. Il s'en va et parle à EL de religion et de son clan qui apparemment le maltraite. MO est parti chasser et nous a ramené de l'agneau et du porc, il a ramassé des carottes des pommes de terres et autres ingrédients propices à un bon potage chaud pour nous réchauffer le soir. Le travail s'est mis en place doucement mais est bel et bien parti. En salle des machines, avec les doigts bien froids, MO, JB et NL codent. Nous autres, faisons en sorte que le camp soit bel et bien installé. Nous nous posons des questions quant à notre rôle en fumant une cigarette. Le soir nous imaginons ce que pourrait être notre expédition, comment l'imaginaire de chaque aventurier pourrait prendre le pas sur la réalité. Nous mangeons et fuyons le froid vers nos sacs de couchage.
dans la tête, en ouvrant l'oeil - mémoire d'hier - salle des lumières, les notions d'espace, projetées - après un passage dans l'ombre - le café refroidit par une pensée trop longue - matinée logistique - ravitaillement fait pour les jours à venir - les surprises au loin apparaissent lentement - les instruments de mesures se calibrent, se synchronisent - les tests de connections se passent bien - les courants d'airs sont sérieux - il faut se couvrir - réflexions sur les possibilités d'émissions - créer des signaux subtiles mais persistants - cohérents et lisibles - des instants de partages restent à définir - le balancement des particules en suspension dans le orange du sodium nous surprennent - le moment est plaisant - une humeur agréable circulent dans le campement - le territoire semble tenir le coup face aux éléments - isolement passagé au pied de l'arbre - des pensées d'évènements lointains s'installent à mes cotés - c'est questionnant - ils se sont invités par surprise - étrange - retour dans la salle des lumières pour partager la soupe, chaude et délicieuse - le temps présent n'existerait pas - cette conception n'est pas facile à entendre - et pourtant la démonstration se tient - et que dire de la mémoire des évènements restés collés au bord des trous noirs - intérrogations qui restent en suspension au milieu du groupe - sans tension les paupières se ferment - le paysage disparait -
Je me lève avec difficulté, l'obscurité des cabines freine mon réveil. Tous les participants de l'expédition sont déjà en activité. Il est important dans ce genre d'aventure de prendre ses repères, de comprendre le bâtiment grâce auquel on explore. Ce voyage n'est pas des plus simple et l'inconnu n'est pas sans danger. Notre mission de la matinée est de larguer des volumes hors du bâtiment. Lors de l'ouverture de la trappe sur le monde extérieur, la pression est telle que tout participant n'étant pas sur ses gardes peu très vite être aspiré et disparaître à tout jamais. La manipulation des objets se fait avec les plus grands soins. Cette offrande que nous faisons au monde extérieur, nous permettra peut être de continuer cette expédition. En attendant, je fini mon café.
Premier réveil sur le lieu. 9h. Nuit Fraîches. Duvet chaud. Briefing sur les objectifs de la mission, les différentes notions qui l'accompagne, ainsi que les outils de travail. Des diagrammes intéressants. Bien que certains éléments semblent encore un peu troubles pour moi, j'imagine qu'ils ne tarderont pas à s'éclaircir. J’ai eu un contact avec un autochtone, étrange, il avait de la mousse de salive aux coins de la bouche et je ne comprenais pas vraiment ce qu’il me disait, j’ai essayé de ne pas lui montrer de signe d’incompréhension. Il me semble qu’il parlais de la valeur relative des chose et de la sienne, qui aux yeux des ses proche n’étais pas grande.
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Aujourd'hui, mardi 30 octobre, il a fait moins froid; l'air glacial était venu pourtant me réveiller la veille. Mais aujourd'hui, le passage de masses nuageuses a rendu le camp un peu plus vivable. Cela nous laissa l'occasion de nous laver et de mettre nos idées au clair avant le repas, quand-ci celui fut consommé: ce qui me semblait clair, c'est qu'après deux jours a chercher un moyen de communiquer dans la matrice, d'inscrire sur un registre ou de témoigner, nous l'avions trouvé: piratepad.net se profilait comme une alternative viable pour exprimer nos idées et ce que nous renvoyaient nos sens. Cela pouvait être ça aussi notre vaisseau, notre bâtiment, un moyen d'enregistrer ces 0 et ces 1 dans cette vague chose qu'est le web. J'étais là 10.0.2.1. L'élément 11 Na me regardait, imperturbable, les autres et moi on était entre onze et treize, on était dedans faisant fi de son manège. 11 Na sera sur 3 à gauche de 11Mg. Le 11 Na disait "je suis pas un nombre", il avait tort ce n'était qu'une variable booléenne à laquelle nous attachions peu d'importance. L'important c'était de suivre cette piste, de la baliser pour pouvoir retourner aux vaisseaux pour pouvoir aller plus loin. Maintenant, je suis commentForm.
J’ai perdu les comptes rendus du 28, du 29. Je n’en ai pas encore parlé à l’équipage. Le bâtiment est toujours immobile. J’ai bon espoir pour la suite. L’équipe de la salle des machines est extrêmement tenace, de toute façon les taches qu’ils effectuent dépasse mes champs de compétences, alors je leurs fait confiance. L’identité de mes compagnons commence à se faire plus clair. Hier nous avoir tenté une sortie, nous en avons profité pour faire notre toilette, l’eau était glaciale et paradoxalement vaporeuse, j’avais oublié ma serviette et mon savon dans le bâtiment, j’ai donc fait une toilette plus que sommaire. Les vivres ne manque pas pour le moment. Hier Sarah à cuisiné de la viande, du riz, des carottes, et des dattes, l’ensemble était harmonieux. Il nous reste encore un peu d’alcool. Aujourd’hui nous nous réveillons vers 09:00. Les rayons du soleil sont plus violents que les jours précédent. Malgré le danger que cela implique, c’est très agréable. Bien que le bâtiment soit toujours immobile j’ai l’impression quand je me déplace qu’il se met en mouvement, l’environnement est extrêmement actif, les conditions extérieures ne cesse de changer. Le vide que nous somme venu étudier est plein d’énergie. Les autochtones nous ressemble physiquement mais sont très différent de nous. Ils semblent partager la même curiosité que nous avons à leurs égard, avec une méfiance en plus. Le capitaine a essayé de les rassurer hier, ils croyaient que nous leurs avions volé des ressources. Aujourd’hui nous devons continuer à tenter une cartographie de notre environnement, étant donné le caractère mouvant de celui ci, la tâche est complexe. Les éléments minéraux ont des caractéristiques organiques. Nous continuons l’observation des fragments prélevés, et les comparons aux fragments plus anciens afin de voir comment ils évoluent dans le temps, nous savons que les notions du temps sont complètement différentes de celles que nous avons l’habitude de concevoir. Nous attendons les résultats avec impatience. Violet nous à dit qu'il vaut mieux écrire le reel avec des fautes d'orthographe et l'immaginaire avec de belles idées, il nous à aussi dit qu'on ne laisserait personne en rade avec son imaginaire.
Réveil difficile, nuit froide- le corps est affecté par la température-les bruits dans ce bâtiment semble sortir du lointain-comme un écho perpétuel- une distance constante avec les éléments les plus proche-seul la musique qui sort des enceintes est franche et sans déformation. Même lorsque nous communiquons entre nous la distance déforme nos paroles, il faut être près les uns des autres pour pouvoir s'entendre clairement. Cet exercice nous permet de nous rapprocher, d'entrer dans une sorte d'intimité forcée avec les autres participants-de centrer les zones de travail en plusieurs pôle pour ne pas avoir a courir-crier- partout. Une organisation prend forme malgré nous- des zones sont déterminées dans l'espace selon plusieurs facteurs qui parfois m'échappe mais nécessairement logique. Le coin arrière gauche pour la cuisine ou il y fait meilleur température à partir de 18/19:00- le coin arrière droit pour la visualisation d'images projetées-qui me fait penser au mythe de la caverne de Platon, ou le savoir-comme une sur impression-se pose en lumière sur le mur de cette bâtisse de manière immatérielle-poètique-fantomatique-irreèlle. 11 coupe cet espace en deux couloirs-que je trouve rassurant-étroit- lorsque l'on s'y croise un sourire-une parole-est de mise-puis les couloirs donnent place au lieu de la recherche-de manière électronique-flux-image-appareil-cable- sur presque 6m. de long- jusqu'au deuxième espace plus lumineux ou 13-au milieu - sépare encore l'espace-habitat dans l'habitat- architecture dans l'architecture- et au dessus des toiles tendues, le fer-le verre- le bois- la pierre- les reflets - l'opacité - la charge - l'histoire. Les journées cherchent leurs équilibre, l'heure du repas n'est jamais la même, l'heure du couché non plus. Ce qui nous réuni c 'est peut être au fond cette cosmologie, comme une envie de "croyance" : " « Cosmologie » est, dans le vocabulaire, synonyme de « métaphysique ». C’est l’objet de la philosophie spéculative, définie comme « la tentative pour former un système d’idées générales qui soit nécessaire, logique, cohérent, et en fonction duquel tous les éléments de notre expérience puissent être interprétés "
Le comportement des explorateurs évoluent étrangement. Les températures chutent considérablement dans le bâtiment. J'aperçois que nos mouvements se ralentissent, chaque geste est un réel effort. Il est important de ne pas gaspiller de l'énergie. L'hygiène sur le camps se dégrade et la communication avec le monde extérieur se fait de plus en plus rare. Il va falloir trouver rapidement des solutions.
J'ai un pressentiment étrange quant à cette aventure. Je perd mes repères, la notion du temps se dérègle. Chaque minute passée semble être une éternité tandis que lorsque j'en prend conscience, il s'agît d'heures. Le capitaine m'a confié une mission. Il souhaite refaire la structure de l'écran à projection de particules chromatiques. Il s'agît d'un large panneau de précisément 4,49 X 2,05 mètres. Il semblerait que la version précédente ai été perdue en territoire teuton, c'est pour cela que MO souhaite refaire cette pièce qui manquait au bâtiment. Cette pièce est construite dans un matériau alliant de l'aluminium, du magnésium et du silicium, plus couramment appelle "alu". ce grand rectangle est composé de formes géométriques rappelant celles qui portent les larmes des grand-mères. Pour exécuter la tâche, je me focus sur l'écran de mon ordinateur de bord qui m'aspire et m'entraîne dans la spirale infernale du temps qui s'étire et se distord. Une fois terminé, il est déjà l'heure de rejoindre le reste de l'équipage au refuge où la potée est prête. Bob nous refait un exposé: l'illusion du temps.
Des travaux externes doivent être évacués au plus vite. Je porte cela comme un fardeau qui ralentit à la fois mon avancé mais aussi celle de la a horde entière. Le désir de mémoire est stimulé par le leader, je propose un outil pirate pour pour composer à plusieurs. L'approbation est immédiate, les ouvertures multiples offerte par l'outil motive la création. Je suis de plus en plus concsient que mon rôle de lien dans cette aventure. Je crée des passerelles, j'ouvre les portes ou j'en fabrique peut être les serrures... Les conditions climatiques de l'autre continent autorisent la possibilité d'une avancée pernicieuse dans les fameux travaux externes, l'occasion est trop belle je fonce en formation serrée derrière notre leader. Ca passe ! Normalement, je n'ai plus à me soucier de cette mission.
72 heures - d'immersion - balance entre les pieds froids et les doigts qui s'agitent sur les claviers - l'horizon semblent dégagé - le camp est bien en place - et tout le monde l'a mis en place avec excitation - les présentations étaient déjà faites - nous attaquons rapidement les taches du jour pour faire place aux envies - on échange - tout le monde se place, se déplacent - l'immobilité n'est plus l'illusion qui nous interrogeait au départ - mais une réalité - immobile là-bas - j'observe les complicités autant que les lumières - et les choses se creusent lentement - agréable
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Max a réussi à capter des images d’une nébuleuse. La vidéo est très belle. Il a eu quelques difficultés techniques ensuite avec ses rushes, le résultat est épatant. L’équipe de la salle des machines avance bien. Sarah nous a cuisiné une bonne soupe avec ce qu’il y avait de disponible, très bonne, il y avait des pates, des carottes, des pommes de terre et un peu de viande. J’ai rajouté de la sauce épicée, très bien. Avec Edouard nous avons construit et mis en place des protections sur les ouvertures, le travail était long et fastidieux mais le résultat est correct. Nous avons essayé de bricoler quelque chose de propre et efficace, la méthode que nous avons développée reste à appliquer sur les autres ouvertures. Nous avons analysé des graphiques d’étoiles, ce sont des tracés de calcium, ce qui nous entour est fabriqué avec les mêmes ingrédients que nous même.
Un événement improbable s'est produit. J'ai un pressentiment quant à un évènement produit dans l'espace. Je ne sais pas depuis combien d'années lumières il s'est produit mais en sortant mon télescope, celui-ci ne fait que confirmer mon appréhension. Située dans la galaxie d'Andromède, j'aperçoit une nébuleuse planétaire. J'essaye d'improviser un système de fortune pour connecter ma caméra au télescope. J'arrive à enregistrer les mouvances de cet amas de gaz et de photons ultraviolet. Je ne peux mesurer la vitesse de propagation des gaz mais le spectacle est simplement incroyable. On constate plusieurs temporalité grâce aux couleurs émises par cette étoile morte. La lumière est incandescente et varie de tons chauds à froids dans une ambiance épileptique, une aura violette vient dissiper ces vibrations chromatiques et cristallise cette masse dans le froid de la galaxie...
le paysage se contemple facilement - les expressions s'harmonisent - les outils prennent du temps à se fabriquer - les instruments se réglent - encore - sentir l'échappement - c'est comme planter un clou et inventer le marteau par la suite - l'obsession du prochain clou - douche froide - collective - en imaginant le tour de piste - les cables qui nous relient produisent ce paysage au travers lequel circulent nos idées - empilement des couvertures pour s'isoler des éléments les plus froids - jeux de paroles sans regards autour du feux - journée sans idéal - quelques limites touchées - mais les plus importantes, les 'dépassés' arrivent à cadence régulière - passionnant - et la passion réchauffe - nous sommes bien organisés -
Nous sommes sur de nouvelles horizons. Notre trajectoire a dévié après un certain nombre de décision prise la veille. La lumière est présente dans l'espace aujourd'hui. le bâtiment se déplace plus rapidement dans le temps. L'atmosphère est moins lourde et nous retrouvons de l'énergie. Nous réalisons que nous n'avons pas besoin du monde extérieur. Nous ne le craignons pas mais nous n'en sommes pas dépendant. Nous barricadons les ouvertures et déployons une nouvelle dimension. Le soleil fini par disparaitre à nouveau et dans la salles des lumières certains récapitulent cette journée bien chargée, d'autres analysent des graphiques d'étoiles et certain s'endorme paisiblement sur les alimentations.
Hier, que c'est-il passé? Quel jour somme nous? Le temps que nous abordons avec ce renard, cette cantatrice et cette lunnette, m'apparaît complètement disparate. Le temps coule passe sous le pont Mirabeau d'Apollinaire, ici pas de pont, pas de repères. Même la météo semble ne plus nous atteindre. Nous sommes des parapluies dans les couloirs du temps. Ce sol lui est palapable, même si le chemin n'est pas sur, il faut en profiter: trouver un azimut, un angle compris entre le plan vertical d’un astre et le plan méridien du point d’observation, pour avancer poursuivre ce voyage . La nécéssité c'est d'avoir un ciel dégagé pour y arriver, mais ce que nous souhaitons aussi c'est paradoxalemant un plafond nuageux pour avoir des températures plus claimentes. Je traverse des mondes où des musiques singulières se dégagent, mais je ne peux m'y attarder: le but c'est d'arriver à destination, aussi je reste dans ma bulle, elle aussi a sa propre musique.
Réveil-soleil-lumière puissante.L'enfermement renvois inévitablement à des questions relatives à l'espace et à la vie en communauté, pensées philosophiques- expériences sensorielles- temporalité propre-nous ne sommes pas dans un non lieux de marc Augé ni dans une hétérotopie de Foucault, tout ça se passe encore ailleurs, peut être parce que l'enfermement ici est un enferment dédié au travail-à la recherche, il est donc plus question d'un méta lieux- le lieu d'après, du changement-zone de déplacement de la pensée-de la recherche- zone de questions-de code et de décryptage. Nous sommes en quête constante-de matière-de mots-d'images-de sons. Difficile de comprendre où nous allons, si c'est dans le futur où dans le passé, en tout cas le présent lui file comme un mince rayon de soleil fugitif. La mission prend forme-dans tout les sens-mais toujours de manière immatérielle- elle vit dans nos neurones-dans nos doigts-sur nos écrans-dans un flux impalpable qui rassure lorsque notre concentration y est totale, mais est indécelable-souterraine-vaporisée- lorsque nous nous détachons d'elle. Ce vide me renvois aux Straub-vide habité par une archéologie invisible-dans un monde qui semble avoir cessé d'être habité-Il a fallu oublier tout se dont nous étions fait pour pouvoir s'investir ici et cet exercice est difficile. Je ne peux m'empêcher d'avoir des flash bac de la littérature-du cinéma-la fiction est partout, et nous où sommes nous? Sommes nous réels?
Je crée de nouveaux toujours de nouveaux outils. Dans cette expédition les besoins se dévoilent à mesure que les idées germes. Le site publique de l'expédition se finalise enfin. Tout individu extérieur au voyage, peut maintenant se connecter à notre expérience et y laisser une marque. Toux ces croisements et ouvertures alimentes nos équations, plus les facteurs augmentes plus les champs d'actions s'étendent. Je n'arrive pas à voir la fin de cette aventure, malgré le fait que j'en connaisse exactement la fin. Il faudrait que le temps se dilate de la même façon que la recherche progresse.
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Nous sommes rejoins par un nouveau membre d’équipage. J'ai eu une visite qui semblait réel / travail sur les documents de l’expédition / image / texte / commence à sentir une fatigue physique. La température générale à baissé, les lumières des douches communes ne marche plus. La visite ma fait du bien. Le morale est bon. Je commence à découvrir des éléments intéressent. Ça n’a pas été évident de comprendre ce que nous étions venu chercher mais je commence à trouver des pistes, en tout, j’applique ce que j’ai cru comprendre et j’attend les résultats. Mes perceptions du temps commence à être confuses. Je n’essaye pas du lutter contre mais suis attentif aux transformations.
Cette journée débute étrangement. Les éléments qui m'entoure me résistent. Les outils que j'utilise habituellement ne semblent plus avoir la même fonction. La manipulation de ces objets est normalement relativement simple mais soudain tout parait complexe à employer. Je suis confus et fasciné à la fois par ces anomalies. Je me dirige alors vers le compresseur et c'est à la vérification de la pression atmosphérique que l'objet s'agite. L'un des tubes reliés à la machine se détache et vient soudainement me frapper au visage. La température de l'objet est si élevée qu'il est impossible de le manipuler à main nue. Je persiste néanmoins à le raccorder. C'est uniquement une fois que le compresseur est remis en fonction que je ressent les brûlures sur mon visage et sur mes mains. Les autres participants me questionnent sur mes blessures. Vue leurs réactions, je doute que le reste de l'équipage est aperçu ces bizarreries. Il me semble important de ne pas leur faire part de ces informations. J'invente une toute autre histoire en attentant d'être sûr qu'il s'agisse bien des objets et non de mon imaginaire.
je me suis téléporté. j'ai décollé. J'arpentais ce lieu dénué de sens dans un environnement sombre à la lumière lugubre et une atmosphère glauque. Je ne voyais plus rien, pourtant, je savais que ces murs étaient gris. j'avançais dan ce couloir étroit et essayais de trouver la sortie. Je commençais à paniquer car l'air paraissait de plus en plus rare et plus difficile à respirer. Soudainement une vive lumière verte très étincelante apparue tout au bout de ce long couloir. Elle semblait vivante et s'approchait très vite. Bientôt elle serai vers moi. lorsqu'elle franchit ma position, elle vint m'entourer, m'enlacer, pénétrer mon épiderme, mes vaisseaux, parcourir tout mon système de mes pied à ma tête et venir s'insérer dans toutes les parties de mon cerveau. De peur je fermais les yeux en pensant que ce n'était qu'un mauvais rêve, et lorsque je les rouvrais je me trouvais au milieu d'un espace noir, du vide. Un réseau de cordes violettes et lumineuses étaient là. Elles étaient disposées de manière orthogonales sous forme d'une grille en trois dimensions si grandes que l'on ne pouvait voir l'horizon dans aucune direction. Ces grandes corde vibraient si je frappait dedans et l'onde se répercutait à l'infini sur ce réseau. J'était perdu. Un bruit vint déchirer ce silence profond. C'était le scratch de la tente 11, il était 11h30 et j'avais rêvé trop longtemps. Le phénomène de l'intriquement m'avais inspiré pour la nuit.
Le froid habite tout le campement, petit à petit tout les membres de l'équipage tombent malade et s'affaiblissent-confrontation très difficile de nos limites face à l'océan de recherche qu'ils nous restent à traverser-immensité de l'espace-des données-de la compréhension. Je confond tout les jours entre eux, je ne sais plus quelle tache a été accomplie, lesquelles il reste à objectiver, ce sentiment n'est pas rassurant, alors je me concentre sur les petites taches rassurantes et mécaniques qui nous permettent d'avancer malgré tout-archivage du voyage-garder une traçabilité concrète-sous forme d'images-de vidéo-de texte-de flux constant dans la matrice. Les logiciels me résistent et je prend conscience du niveau élevé de connaissance requise pour ce genre d'expédition auxquels je ne suis que très peu formée. Il me faut de la patience et surtout de l'aide de la part de mes compagnons qui sont débordés par leurs propres taches. La poésie apparaît dans tout les recoins du campement, peut être parce que le temps devient long et que nous sommes attentifs à chaque changement, mais la lumière-qui était trop agressive au départ devient notre seule élément extérieur rassurant-les choses continuent sans nous, dehors, et viennent nous heurter par moment en de magnifique faisceaux surprenant- éclairant cet espace que nous commençons à connaitre sur le bout des doigts-comme une survivance du dehors qui nous devient cher. Nous sommes face à la boite de Pandore, face aux écrans-nous tentons d'ouvrir une brèche pour regarder le plus lumineux de tout les secrets-sans craintes car les maux sont déjà bel est bien présent, il ne nous reste que la belle appréhension- par la crainte nécessaire mais aussi et surtout par le saisissant pouvoir de la curiosité et du savoir-de la compréhension. Appréhender le monde avec nos outils est sacré et précieux et ils nous faut nous rappeler cela dans ce quotidien désorienter.
étranges sensations - nuit courte - les éléments extérieurs envahissent - ces courants d'airs insistants sont étrangement synchronisés avec la réapparition des réalités en rafale - le temps pèse et l'espace semble se dérober - peut être un mirage, ou le manque de sommeil qui se fait remarquer - un glissement se faire ressentir - mais la direction reste illisible - c'est peut ëtre que certains mystères se découvrent - un, un un,deux zéro un deux - one, one one, two zero one deux - convertisseurs réglés - les variables instables se dissipent - une légère clarté s'impose de nouveau sur le tard - la soupe est toujours chaude (bonne) - un sourire s'est glissé dans le campement - bon acceuil - petite compétitions de souvenirs avant de fermer l'oeil -
Ca y est, cela fais seulement 4 jours et je suis habitué au voyage. Malgré les diverses tâches que j'accomplis chaque jours, je sens qu'une routine s'installe. Je sais que je reste enfermé dans ce lieu sans sortir, je sais que je ne vis plus qu'avec 6 autres personnes et malgré tout quelqu'un manque. A ma droite le leader, je converse très souvent avecc lui, il doit valider tous les outils que je développe. A gauche, mon bras droit, avec qui j'échange le code. Le couple MB + SL me fais face, et VS s'inscrit dans ma diagonale. J'échange beaucoup avec VS quand je ne suis pas en poste, car c'est lui que je connais le moins. Donc ca fait bien 5, il manque EL, avec MB c'est la personne la plus proche de moi, et malgré que je le croise parfois dans l'aventure, je ressens une vraie sensation d'absence. Ma vision optique conditionne finalement la distance entre les autres protagonistes et moi.
J'ai des ampoules sur les pieds, du givre dans ma barbe mais j'ai enfin rallié le cotès ouest de ce pan rocheux, je ne suis plus qu'un amas de particules inerte. Assis face au vide, je contemple, les dernière prises qui m'ont permis de me hisser ici. Mon équipe est proche, elle est prête pour le dernier assaut. L'ultime promontoire n'est plus loin, nous pourrons alors dominer les éléments. EL et JB se sont synchronisés, du fait qu'ils soient éloignés l'un de l'autre, il n'avaient pas d'autre solution.
Melik Ohanian Sarah Vialle Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Je me suis encore levé trop tard. La lumière générée par le soleil sur la tente ne fait que perturber notre perception du temps. la logique du présent n'est plus la même car il est 10h30 et l'ambiance lumineuse est la même qu'à 6h00 du matin. Un café. Je suis parti refaire une cartographie du camp. Au lieu de directement travailler en salle des machines, je me suis focalisé sur l'aspect réel de notre environnement. j'ai essayé de recréer une maquette idéalisée de notre île montagneuse. Ne sachant pas vers quoi tendre, grâce à mon ordinateur de bord j'ai pu re-modéliser l'espace vers une map plutôt rocailleuse, comme si nous nous trouvions au coeur d'un vallon, en poste d'observation. Je suis parti ensuite en excursion pour shooter dans les recoins visuellement inexploités de notre spaceship, du coup, j'essaye de développer un oeil plutôt subjectif de ce qui nous entoure mais que nous ne voyons pas. Je suis parti au poste avancé pour faire un état des lieux à l'ordinateur concerné qui pourra traiter les données que je retravaillerai demain. Il fait toujours froid, j'ai d'ailleurs égaré dans le camp une laine tandis que un des acolytes tousse sans cesse. peut-être qu'un virus traine par là et nous frappe dans le dos tour à tour. Nous avons aperçu une percé dans la toile photovoltaïque et les rayons de sodium qui la traverse dessine une constellation de forme cosmique grâce à tous ces points lumineux. Nous avons donc décidé de reprendre ce système pour en donner un sens: Andromède va venir percuter notre espace ! C'est peut-être un des points qui définira notre quête. Le capitaine et autres programmateurs travaillent dessus et se coucheront vers 3h du matin, assoiffés de résultats graphiques. Je m'endors vers minuit et demi.
Mon imaginaire était bien a la source de toutes ces anomalies des jours précédents. Après de longues discussions avec le reste de l'équipage, nous sommes maintenant tous conscient que cette expédition agit sur notre comportement, notre perception ainsi que notre rapport au temps. Il est important dans cette perte de contrôle de garder son calme. Certaines réactions des participants sont perturbantes. Nous ne sommes pas loin de notre objectif, aucun de ces troubles ne doit perturber nos recherches. Hier, nous récupérons un grand nombre d'information concernant notre galaxie voisine. Cette ensemble de données nous rapproche encore un peu plus du réel. Que nous réserve les jours a venir? Ou serons nous demain? Comment agirons nous face aux obstacles de demain? Ce voyage nous permettra t il de se projeter dans un futur proche de quatre milliard d'années?
Tout nos regards ici convergent vers Andromède, le ciel est dégagé mais nous n'aurons pas beaucoup de temps pour réagir, les rayons du soleil mettent huit minutes pour nous atteindre . En ce moment je suis à des dizaines de parsecs de votre système, je ne crois pas aux astres sauf si ils peuvent m'atteindrent, j'espère que les histoires de I. Asimov se réaliserons, que l'humain pourra fonder un empire galactique. Et alors chacun aura sa place, il n'y aura pas de laisser pour compte. Julien programme la console pour maintenir la navette pour simuler l'attarction terrestre. Nous voyons du hublot, un monde qui se renferme sur lui-même sous l'effet de la matière noire.
bacule dans les étoiles - les paramètres des databases impressionnent les rétines - l'attention suspendue des jours derniers se précisent - l'écoute répétés à permis de fixer les expressions - des concepts s'éclaircissent - éloignement garanti - détachement conscient - comme l'appelle la concentration - gommés les parasites et les imprécisions - à la recherche d'une méthode - des effets de transpositions - le paysage s'est absentés pour cette journée.
Avons réparé des étoiles avec Edouard, la tache n’a pas été simple, mais nous avons atteint nos objectifs, le délais impartit a été dépassé, mais le travail est fait. Nos recherches ses poursuives. Nous avons trouvé des informations précieuses, et commençons mettre en place des outils pour leurs applications. Deux membres de l’équipage doivent nous quitter demain. Le traitement des documents se poursuit. Des blagues autour de la matière noire circulent. L’ambiance est bonne, malgré la fatigue physique due aux conditions climatiques et aux longues journées de travaille. L’équipe de la salle des machines m’épate par leurs ténacités, je pense qu’ils ne devraient pas tarder à venir à bout de leurs difficultés, ce qui nous permettrais d’envisager de reprendre la route.
Je vois que l'équipage commence à utiliser les outils. Je sors de ma machine pour voir comment vivent ces différents modules. Je vais conseiller mes coéquipiés à des distances plutôt rapprochés. Forcément je corrige mes erreurs, j'adapte les outils et les espaces de stockage, ou alors je les bichonnes comme mes enfants. Beaucoup de missions sont accomplies, mais la mission principale nettement écartée pour le moment reviens toquer à ma porte par l'intermédiaire de MO. Dans la nuit, il vient me préparer à ce sujet, il a réussit à se dégoter une liste de 5000 objets celestes, il compte sur moi pour exploiter ces chiffres. A trois jours de la fin du temps, je répare dès le matin pour faire un tour dans la sphère celeste, là haut je me déplacerai de minute en minute, et de degré en degré.
Départ demain matin...
Melik Ohanian Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Aujourd'hui je me bats avec des particules, je ne pourrais définir de quel type elles sont. J'essaye de les controler avec des charges positives et négatives ainsi que des vortex mais elles se dérobent. Je ne pourrais les contraindre plus longtemps, la machine chauffe, chaque réglage mets plusieurs minutes à être calculé. Le programme est sans cesse arrêté par des écrans bleus avec des textes blancs, il faut le redémarrer, le reconfigurer: c'est invraissemblable. JB est confiant pour la suite, bien que je n'y crois pas trop je m'en remets à son expérience.
J'ai le sentiment que nous sommes partis depuis bien plus longtemps que six jours. Le dispositif est en place pour accueillir la venue de M31. Nous nous réunissons dans l'observatoire et attendons paisiblement son arrivée. J'ai la forte impression que nous ne serons pas déçus. Si tout fonctionne comme prévu, de nouvelles horizons s'offrirons a nous. Dans l'immensément grand, nous observons une forme lumineuse se dévoiler. Cette masse se rapproche et fini par se figer au dessus de nous. L'image éblouit l'espace et à l'instant ou le point se fait, nous découvrons en détails NGC 224. Le silence règne dans le bâtiment. Cette projection ne dure que quelques minutes. Lorsque la forme disparait, l'équipage quitte l'observatoire et reprend son poste. De nombreuses tâches sont a effectuer pour la future apparition de M31 demain soir. La journée sera longue. Néanmoins, rien est tout à fait pareil sur le camp 11 depuis cette venue. Nous avons franchit une nouvelle étape dans cette expédition et les enjeux sont de plus en plus importants.
M031 - NGC 0224 - tous le monde prends réalité de ses nouveaux noms - on épluche, entrecroise, essayons de comprendre - d'entendre un peu plus l'espace lointain qui nous concernent et nous passionnent toute la journée - connexion avec l'extérieur pour recentrer ce que nous pourrions faire avec ce que nous découvrons - nous avons trouver le ciel étoilé de notre expédition - transposer des formules - les faire fonctionner dans d'autre logique - les laisser produire autre chose que ce qu'elles représentent déjà - à ce propos, les jeux sont nombreux, variés mais rare sont ceux qui se mettent à fonctionner pour nous surprendre un peu plus longtemps - belle énergie continue et fatigue font bon ménage - nombreux tests pendant que GM & SV sont les premières à s'éloigner du campement -
Problème technique avec le matériel / n'avons pas de signal vidéo / tentons de faire la conférence en audio uniquement / on cherche à faire tourner tout le tableau des particules / Départ de deux membres de l’équipage. Je n’aime ni les adieux ni la fin des choses. Le dîné est informe mais à bon goût. Ça me rappel les plats de mon enfance que nous nous préparions avec ma grande sœur. Premier teste d’incrustation de galaxie. Le résultat est impressionnant. Le spectacle nous à tous épaté, une bonne occasion de fabriquer de nouvelles connexions cérébrales. Il fait de plus en plus froid mais mon corps semble bien s’y être accoutumé.
Comment fonctionne la cartographie du ciel ? C'est la même chose que nos coordonnées par longitude et latitude, sauf qu'on observe la sphère de l'intérieur. Cette transposition est intéressante car on redevient le centre de l'univers post Galilée. Le centre de la Terre comme point zéro de l'univers, on projète notre équateur au fin fond de l'univers. D'ailleurs on ne prend pas en compte la distance qui nous sépare des objets que nous observons, comme pour les coordonnées terrestres, nous avons que de informations : ascension et déclinaison. On pointe un objet, sa direction est représentée par une droite, on vise un point comme on vise une cible. J'ai compris, j'essaie de modéliser un outil pour gérer nos données. Tout le monde est sur le pont, nous avons peu de temps devant nous, NL sort la grosse artillerie, MO recherche des outils existants. Nous devons faire appel à un spécialiste. Nous rentrons en contact avec AC, malgré tous nos moyens techniques nous n'arrivons à mettre en place qu'une communication audio monoposte. Peu importe, les protagonistes sont intéressant et intéressés, 93 minutes d'échanges de paquets et un bilan positif. Les simulations du passager absents nous éclairent.
Aujourd'hui, c'est l'heure de recoller les fragments d'images captées hier: J'ai pu, grâce à une sonde vidéo, récolter les images des boyaux qui communiquent avec l'extérieur. Ce sont ces points IN/OUT qui pourraient être le lieu d'une possible intrusion. J'ai monté les rush pour faire un état des lieu au capitaine et au reste de l'équipe. On peut témoigner de ces espaces infîmes dans le montage "point de contrôle" grâce à un programme de calcul très poussé, j'ai remarqué un trou noir. Le logiciel concerné a simulé un envoi de sonde spatiale et a calculé un rendu que l'on peut voir sous le nom de "vortex". Je trouve le résultat très intéressant, cependant, le rendu a buggé et on ne peut pas avoir l'estimation graphique de l'autre cbout du trou de vers. Serait-il possible un jour de traverser un de ces trou qui crêve l'espace et le temps?
Melik Ohanian Maxime Boutin Vahan Soghomonian Nicolas Lebrun Edouard Lecuyer Julien Borrel
Aujourd'hui je dois quitter l'aventure, le staff médicale m'a dit que je pourrais connaître certains troubles si je ne retrouve pas au plus vite des repères familiers. Bien que ça ne soit pas mon souhait, je dois m'en remettre à leur décisions. Ce soir je prendrais la capsule de sauvetage pour m'extraire de ce monde qui défit les lois de la physique. Le changement entre les deux systèmes sera différé par mon organisme, aussi ma mémoire consciente censurera ces sept derniers jours par des évènements saisis à la volée dans mon imaginaire et ma vie passée.
La vision de NGC 224 hier soir me laisse rêveur. Sa prochaine venue est prévue ce soir. J'ai passé une grande partie de la journée à contempler cette merveille. J'ai étudié sa forme et cherché en quoi elle était constituée. Les visuelles sont prêts et l'appareil de projection est en place. Un autre membre de l'expédition nous a quitté en début de soirée. Il subissait apparemment de certains troubles mentaux et ne pouvait pas continuer l'aventure sans qu'il ne soit un danger pour le reste de l'équipage. Nous sommes plus que cinq a vivre coupé du monde extérieur. J'espère vraiment que nous n'aurons pas a perdre un autre membre, ce qui mettrait l'aventure en péril. J' attends le reste de l'équipage dans l'observatoire pour installer les caches qui nous protégerons des rayons éblouissants de M31. C'est la première fois que je me retrouve seul depuis que nous sommes partis. Je suis seul, face à cette espace qui m'est de jour en jour plus familier.
Nous repartons demain. Je m’étais habitué à être ici. Je suis contant avoir travaillé avec cette équipe. Chouettes personnes. Du coup le réel nous rattrape par moment. Traitement des images. Et envoie des résultats sur les réseaux. Les outils qui ont été développé à cet effet marche bien, nous faisons les derniers réglages. Nous nous somme rendu compte que les autochtones parlais de nous, à l’occasion d’un contact avec un groupe. Marrant. Avance sur les puissantes notions d’interaction forte.
A mon grand désaroi, SV est partie et NL s'évadera ce soir.L'aventure touche bientôt à sa fin bien qu'il nous reste beaucoup de travail à achever... J'essaye de mettre en image la salle des machines. Mon but ici est de créer un écart entre l'espace dans lequel nous avons jusqu'ici travaillé et le temps que nous y avons passé. Il s'agît en fait de recréer un décalage spatio-temporel. La tâche est difficile je me sens concentré mais ne parvient pas à mes fins. Le capitaine ne conçoit pas les résultats de cette recherche; ce n'est pas grave, j'y arriverai une autre fois, dans un autre temps.
le téléscope nous a rélèvé la nuit dernière des clichés surprenants - à la limite de ses possibilités optiques il nous dévoile M031 majestueuse et lumineuse - il faudra cette nuit s'entreprendre a bloquer toutes lumières incidentes et parasites qui s'infiltrent dans l'observatoire - même si la tâche s'annonce éprouvante, ce sera la seule manière d'obtenir ce que nous recherchons - les énergies convergent à nouveau - l'idée de surperposer le réel à son image éloignée excitent tout le monde - j'imagine plus loin les feuilles tomber - les couleurs s'harmoniser au sol - des oranges, rouges, jaunes et les verts disparaissants - mais ici notre regard a basculé en noir et blanc - seuls les points lumineux résisteront -
C'est le dernier jour de production pur. Il est temps de cleaner tous mes outils, mes collègues en ont fait bon usage. Je contrôle avec MO les dispositifs de sortie, c'est eux qui rendent disponibles les infos pour le monde extérieur. La fin se fait sentir, on a tous le désir de discuter une dernière fois dans ce dispositif d'expédition. Je propose le visionnage d'un enregistrement qui a été créé 3 ans auparavant, jour pour jour. L'orateur nous parle de la mutation que vit la société aujourd'hui, apparement par le biais de 5 grandes révolutions connectées les unes aux autres. EL et MB préparent notre dernière action, les entrées lumineuses doivent être occultées pour le lendemain.
Melik Ohanian Maxime Boutin Vahan Soghomonian Edouard Lecuyer Julien Borrel
J’ai fait d’étranges rêves. Eve voulais se faire un tatouage très vilain j’essayait d’expliqué ça à la tatoueuse qui prenais ça pour une intrusion de ma part dans des choix qui ne m’appartiennes pas. Elle me disait, je n’entends que toi. Je ne sais pas ce que mon inconscient a voulu me dire par là. Peut être de respecter les choix des autres, même si je ne les comprends pas, ou les considère comme des erreurs. EL procède à un nettoyage anti particule sur Julien. Avant le décollage la nouvelle galaxie devrait être en place. Je passe à mon tour au nettoyage, me sent un peut stone après. Dans 45 minutes je reprend la route.
La dernière mission se dessine, je vais enfin me débrancher du réseau, éteindre ma machine et poser mes lunettes de protection. Nous cassons le display installé 7 jours auparavant, nous gardons que le strict minimum : une connection avec l'extérieur et la machine de centralisation. Les abris temporaires tombent à leur tour et sont directement éjectés de l'expédition. Table rase, tout est retiré, il ne reste qu'une surface plane, j'ai besoin du même remède pour me sortir de là, à son habitude EL s'occupe donc de me rafraîchir la tête, l'action du sabot sur mon crâne m'expulse mentalement dans le monde extérieur. La mission va durer bien plus longtemps que prévu. Finalement, alors qu'on s'apprêtait à quitter la navire, on décide de remonter un campement de fortune et de repartir à 4 pour une ultime traversée. Je terminerai mon journal d'expédition en précisant que la fin de mission commença à 6h du matin. Ce fut une des plus belles expériences de production que j'ai été amené à réaliser. Qui a déjà dessiné une galaxie et toutes les étoiles alentours alors que notre étoile, qui ne serait représentée que par un minuscule point de 3mm de diamètre sur cette fresque, s'èlevait derrière les occultants, offrant un dégradé du bleu au blanc, en passant par le rouge, qui dura plus de 5h.
Cette journée annonce la fin de l'expédition. Les constructions qui nous on permit de s'imerger dans le bâtiment se démontent. Mes points de repères s'effacent à jammais. L'espace s'agrandit et les objets disparaissent. Nous ne verrons plus ce bâtiment du même oeil. Tout parait terminé, une grande partie de l'équipage a était évacué et l'espace est quasiment vide. Nous nous rapprochons à grand pas de la réalité et sa fait mal. Cependant une mission reste inachevée. Un geste qui pointera du doigt aux prochains passagers, un futur probable. Nous débutons en milieu d'après midi et nous sommes conscient que les vingts prochaines heures y seront consacrées. Cette dernière action saura marquer les plus sensibles, nous en sommes persuadés. Nous nous revérons bientôt, ici ou là-bas.
tout le monde s'active pour plier le campement - nous resterons ce soir pour abriter l'observatoire des lumières parasites - un effacement de la réalité qui nous entourent s'impose - les machines d'enregistrements se placent et se déplacent dans l'espace - tests - les absents nous accompagnent dans les minutes creuses - 20h nous restent pour tenter d'atteindre notre but - énergie de plus en plus intense - les tests se valident - ils semblerait que nous soyons prêts - le noir ambiant qui tombe se mélange à notre fatigue - une dernière pause s'impose au milieu de la nuit - cycle court de 2h - pour permettre au reste de notre corps de patienter - ce que nous voyons nous ébloui minute après minute - le geste est simple - nous projetons pour percevoir mais surtout pour recevoir - c'est beau ... car le soleil tourne de nouveau ...
Quelle désillusion, tout ce que nous nous sommes efforcés à agencer au cours de cette expérience, est en phase de démontage. On passe d'un plein à un espace presque vide et désorganisé. C'est un vrai chantier, mais dans un sens inverse. Après avoir écrit ce dernier message dans ce journal, mon poste de la salle des machines sera désactivé, mais une dernière étape nous attend. Les derniers résultats que les ordinateurs nous on rendus, signalent que Adromède se cacherai derrière une immense toile.Pour la découvrir, nous avons travaillé d'arrache pied pendant 18heures en nous relayant sur la machine, MO, lui archivait le moment, plutôt spectaculaire et surtout historique. Deux heures de quille, le temps nécessaire pour réparer notre besoin de sommeil. Vers approximativement 10h30, La belle nous montre ses constellations: une victoire pour les aventuriers de l'imaginaire. Il ne nous reste plus qu'à la photographier avant de la recouvrir. il faut éviter de dévoiler ce que le temps va nous apporter...
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L'espace d'exposition est transformé en espace de fabrication. Construction pendant 4 jours de l'écran de projection de l'installation vidéo de Melik Ohanian, DAYS, I See what I Saw and what I Will See, 2011, qui sera présentée à partir du samedi 10 novembre et jusqu'au 4 janvier 2013.
Concrete Tears, 3451, 2006-2012
3451 larmes de béton, structure inox poli-miroir, 300x300x300 H 470cm
L'oeuvre est élevée au plafond dans l'espace et plongée dans le noir.
time 05
RENCONTRE & PROJECTION
Rendez-vous en Gare de l'Est à 15h - en présence de Melik Ohanian et de Eric Degoutte - trajet en train en direction de Chelles - projection du film DAYS, I See what I Saw and what I will See (2011) aux églises à partir de 16h00.
DAYS, I See what I Saw and what I will See, 2011
Double projection, 2x42mn, et écran double face.
Concrete Tears, 3451, 2006-2012
3451 larmes de béton, structure inox poli-miroir, 300x300x300 H 470cm
L'oeuvre est élevée au plafond dans l'espace et plongée dans le noir.
Merci à ceux qui nous ont rejoints pour partager ce moment...
Finalement traverser Central Park c'est bien... j'avais oublié! Pour le faire souvent sans doute... Merci à toi Melik. A very good day.
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Projection continue de DAYS, I See what I Saw and what I will See (2011)
du 11 novembre 2012 au 04 janvier 2013.
DAYS, I See what I Saw and what I will See, 2011
Double projection, 2x42mn, et écran double face.
Concrete Tears, 3451, 2006-2012
3451 larmes de béton, structure inox poli-miroir, 300x300x300 H 470cm
L'oeuvre est élevée au plafond dans l'espace et plongée dans le noir.
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M.031
Fin de l'exposition
M.031, 2012
Représentation de la Galaxie M031 sur les vitres de l'espace d'exposition
Gravity, prototype, 2013
Processing on PC Computer and Plasma Screen - No Sound